Thérapie brève
"Beaucoup trop de psychothérapeutes vous invitent à dîner et commandent pour vous. Moi, j’invite un patient à un dîner thérapeutique et je lui dis : “Vous commandez ce que vous voulez”. Il fait sa propre sélection des plats qu’il désire" (Milton Erickson)
La TOS entre dans le champ des thérapies brèves, c’est une approche récente initiée par Steve De Shazer dans les années 80.
L’idée est de se centrer sur la solution et non sur le problème !
Cette approche thérapeutique s’intéresse uniquement à l’ici et maintenant, sans se préoccuper de savoir quelles sont les causes et origines des symptômes. C’est une thérapie pragmatique, participative, dans un échange psy/patient constant, orientée sur le(s) symptômes.
Contrairement aux habitudes, le psy ne se préoccupe pas des plaintes ou mal-être, ce qui peut être assez déroutant pour le patient. Il ne s’intéresse qu’à ce qui est positif, dans le but de le renforcer, ne prend en compte que ce qui est réel, palpable, presque objectivable et quantifiable.
On cherche à répondre à la question suivante : « comment faire pour aller mieux ?» et non pas « pourquoi est-ce que ça va mal ? »
La thérapie s’appuie sur les ressources et points forts de la personne, sur ce qui va bien dans sa vie, sur les exceptions et moments où le(s) symptômes ne se manifeste(nt) pas, aide à trouver des solutions et faire de ces exceptions des habitudes.
Le patient est très actif dans sa guérison, il fixe notamment des objectifs crédibles, cohérents et réalisables.
Cette thérapie brève n’est pas forcément contradictoire avec une thérapie plus classique autour de la recherche des causes du problème. En effet, les outils de la thérapie orientée solutions peuvent être utilisés de façon ponctuelle, en soutien à une thérapie classique dans la mesure où ici les effets positifs sont vite ressentis.